Les musulmans d’outre-Rhin sont responsables des actes antisémites en Allemagne

Le secrétaire général du deuxième syndicat policier allemand juge que les musulmans d’outre-Rhin sont en grande partie responsables des actes antisémites non-répertoriés et que les autorités devraient y remédier en retirant les enfants aux familles.

Lors d’une interview accordée au journal Augsburger Allgemeine publiée le 4 avril, le secrétaire général du syndicat policier allemand DPoIG, Rainer Wendt, a dressé un tableau bien sombre de l’antisémitisme outre-Rhin.

A l’en croire, «il existe des doutes considérables sur la manière dont ces infractions [les actes antisémites] sont enregistrées» et «lorsque les auteurs de l’infraction sont inconnus, on suppose automatiquement un acte d’extrême-droite». Mais selon le syndicaliste, «il y a un grand nombre de cas non-déclarés d’actes antisémites qui sont commis par des musulmans.»

Le policier va plus loin : «Si des enfants grandissent dans un environnement qui les conditionne à devenir antisémites, nous ne devrions pas hésiter à les retirer à leurs familles.»

Rainer Wendt estime en effet que de nombreuses écoles en Allemagne préfèrent ignorer l’antisémitisme plutôt que de le signaler : «Ils [les responsables de l’administration de l’école] agissent selon le mantra « Cela n’existe pas dans mon établissement »», précise-t-il. Et d’ajouter : «Il existe une vraie tendance à ne pas enregistrer les actes antisémites commis par les musulmans et c’est volontaire.»

Le secrétaire général du second syndicat policier allemand, qui compte 94 000 membres, préconise donc de prendre le problème à bras le corps : «Il faut enregistrer ces actes sans aucun préjugé afin de mettre en place des stratégies efficaces pour contrer ce problème.»