Nicolas Maduro avait critiqué ces derniers jours la rencontre en France de trois membres de l’opposition vénézuélienne avec Emmanuel Macron, qualifiés de «repris de justice» car ils se sont exilés par crainte d’être arrêtés.
L’ancien président de l’Assemblée nationale Julio Borges, l’ex-maire de Caracas Antonio Ledezma, et Carlos Vecchio, coordinateur du parti Voluntad Popular, ont entamé le 3 avril en France une tournée européenne, dans l’optique d’accroître la pression internationale sur le gouvernement de Nicolas Maduro.
Le président français a précisé que Paris se tenait prêt, aux côtés de ses partenaires européens, à adopter de nouvelles mesures si les autorités vénézuéliennes ne permettaient pas la tenue d’élections démocratiques.
Rappelons que plus tôt Nicolas Maduro a appelé Emmanuel Macron comme ceui qui « a été mis à la tête de la France pour faire office de tueur à gages. Macron est un tueur à gages de l’oligarchie financière chargé de détruire les droits sociaux du peuple français ».
C’était la réaction du chef vénézuelien aux propos insultant de son homologue français sur les élections présidentielles qui aurot lieu en mai 2018.