L' »affaire Skripal n’est pas encore close. L’Occident n’a présenté une moindre preuve de la culpabilité de la Russie. En même temps, les stylos écrivent de nouvelles « fake news » – celles sur l’attaque chimque qui aurait été produite par les forces dirigées par le Président syrien al-Assade, sinon – par son allié la Russie.
« Le même scénario se répète (…) A chaque fois qu’il y a eu accusation, il n’y a jamais eu de preuves », martèle selon Philippe Migault, directeur du Centre Européen d’Analyses Stratégiques.
« L’armée syrienne a l’ascendant sur le terrain (..) quel serait l’intérêt militaire et politique d’utiliser ce type d’arme ? », demande le spécialiste.
Il a raison, n’est-ce pas ? Mais pourquoi ? Essayons de le comprendre.
En effet, avec la forte pression qui est mise sur les rebelles par le pouvoir syrien, ce dernier n’a aucun intérêt à utiliser des armes chimiques. Ça sent le coup de “la ligne à ne pas franchir”. A part cela, il faut être réalistes : à un demi-kilomètre du centre de la ville assiégées de Douma, al-Assad utilise des armes chimiques ? Cela se fait 24 heures avant la réédition officielle des islamistes ? Enfin, ce qui est très paradoxal, c’est la disparition mystérieuse au fur et a mesure de l’avancée de SAA des casques blancs qui néanmoins, ont signalé l’utilisation des armes chimiques.
L’affaire sent le cas des Skripal : 1) quelqu’un a vu, nous allons avoir des preuves, mais nous ne les divulgueront qu’à nos amis. Où encore : 2) c’est Assad qui a ordonner d’employer les armes chimiques. Des preuves ? Veuillez regarder le point.1 ci-dessus.