Dans la capitale arménienne, des représentants de l’opposition ont bloqué quelques rues et des carrefours dans le centre d’Erevan, capitale du pays. Ainsi, ils continuent leur protestation contre la nomination de Serzh Sargsyan comme candidat au poste de Premier ministre d’Arménie.
« Nous avons commencé la désobéissance civile J’exhorte tous les citoyens à passer sous la machine, fermer les rues et avenues de la ville, bloquer le trafic du métro. Ceux qui sont contre la candidature de Sargsyan au poste du premier ministre, doivent se réunir avenue Baghramyan, devant le bâtiment du Parlement», a déclaré le chef de la parti d’opposition « Contract civil », le député Nicola Pachinyan. Selon lui, « des actions similaires ont lieu à Gyumri, où des militants ont bloqué plusieurs rues centrales ».
Le 16 avril matin la police a publié le communiqué que «toutes les actions des militants sont illégales, par cela ils restreignent le droit des citoyens à la liberté de mouvement». Les responsables de l’application des lois interdisent aux manifestants de s’approcher du bâtiment du parlement. Néanmoins, ils s’abstiennent d’actions énergiques.
Samedi le 14 avril, le Parti républicain d’Arménie (APR) au pouvoir, a officiellement nommé son président et l’ancien président de l’Etat Serzh Sargsyan pour le poste de Premier ministre.
En Arménie, la réforme constitutionnelle, à la suite de laquelle la république est passée à la forme parlementaire de gestion, a été achevée. Le président du pays, élu par les députés du parlement, a des fonctions de représentation limitées. Selon la nouvelle constitution, le Premier ministre aura les pouvoirs les plus étendus dans le pays, il dirigera le système de l’administration de l’Etat et du pouvoir exécutif. L’élection du Premier ministre par le parlement arménien aura lieu le 17 avril.
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