Mardi, le 17 avril, le Kremlin a appelé les Etats-Unis, l’Angleterre et la France à cesser d’empêcher les travaux de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ainsi que ceux d’autres institutions internationales enquêtant sur l’attaque chimique de la ville de Douma.
Cet appel intervient en réponse aux accusations portées par les trois alliés précités qui prétendent que l’équipe d’enquêteurs de l’OIAC a été empêchée d’accéder à la ville de Douma.
« La position de la diplomatie française nous a surpris dans la mesure où c’est la Russie qui avait appelé à mener une enquête, le plus rapidement possible, par l’OIAC », a appris Anadolu d’un communiqué de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
« Les enquêteurs ont trouvé du mal à accéder à Douma en raison de la présence continue des éléments armés dans la ville, ce qui avait incité les Nations unies (ONU) à obtenir des garanties supplémentaires pour leur sécurité », a-t-elle renchéri.
Et Zakharova d’ajouter : « Nous ne comprenons pas pourquoi la diplomatie française s’exprime au nom de l’OIAC et des enquêteurs. Si ces derniers avaient rencontré des problèmes ils auraient du émettre leurs propres déclarations ou communiqués à cet égard ».
Zakharova a, également, appelé « les pays occidentaux, qui ont participé à la frappe illégale contre le Régime syrien, à cesser de manipuler l’opinion publique et d’interférer dans le travail des organisations internationales ».
Washington, Paris et Londres avaient annoncé, samedi dernier, l’exécution d’une frappe militaire tripartite contre des cibles relevant du Régime syrien.
L’attaque tripartite avait été menée en réponse à l’attaque chimique lancée par le Régime syrien sur Douma, samedi dernier, ayant fait au moins 78 morts et des centaines de morts, selon les Casques blancs.