Cheminots, personnels hospitaliers, postiers, fonctionnaires, étudiants ont manifesté côte à côte, jeudi, partout en France. Plus de 130 mobilisations étaient prévues. Elles ont réuni entre 120 000 et 300 000 manifestants dans tout le pays.
« Macron, président des riches », « Macron l’arrogant », « Macron le valet des patrons »… Sur les banderoles, les autocollants, les pancartes, des tags, hué par la foule ou hurlé par les représentants syndicaux, le nom du président était ciblé, jeudi 19 avril, à travers la France.
Cheminots, personnels hospitaliers, postiers, fonctionnaires, étudiants : ils étaient entre 120 000, selon le ministère de l’Intérieur, et 300 000, selon la CGT, à défiler dans l’Hexagone, à l’appel des syndicats la CGT et Solidaires, qui espéraient une « convergence des luttes » pour s’opposer au chef d’État. Ce chiffre est néanmoins en baisse par rapport à la mobilisation du 22 mars, où les estimations oscillaient entre 323 000 et 500 000 personnes.
Plus de 130 mobilisations étaient prévues et, à Paris, 15 300 personnes ont été décomptées par le cabinet Occurrence, 11 500 selon la police, et 50 000 selon la CGT. En tête du défilé, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a demandé au gouvernement qu' »il arrête de nous prendre pour des imbéciles et nous explique ce qu’il veut ».