Le président français Emmanuel Macron a été reçu jeudi par la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin, où ils ont tenu une conférence de presse pour expliquer leurs convergences de vues, notamment sur la question syrienne en affirmant leur volonté de «continuer ensemble à travailler sur le plan diplomatique et humanitaire sur la Syrie».
«Nous avons eu plusieurs échanges avec Angela Merkel sur la Syrie», a expliqué Emmanuel Macron.
C’est une journée cruciale pour l’Europe qui se tient jeudi à Berlin. Emmanuel Macron et Angela Merkel, qui représentent deux des piliers les plus importants de l’Union Européenne se sont exprimés conjointement sur l’avenir de l’Europe et sur la convergence de leur point vue, notamment sur la question migratoire ou encore sur le plan de la politique internationale.
«Notre objectif commun est de livrer une vision partagée de nombreux sujets comme l’économie, l’immigration, la politique étrangère et de défense, le numérique», a, d’emblée, expliqué le président français, après que la chancelière Merkel ait indiqué que «d’ici juin, nous prendrons des décisions importantes pour relancer l’Europe».
Macron et Merkel ont annoncé, à cette occasion, la tenue d’un conseil des ministres franco-allemands le 19 juin prochain.
S’agissant de la situation migratoire en Europe, Emmanuel Macron a expliqué : «Nous avons eu à faire face, ces dernières années, à un grand phénomène migratoire (…) et il nous faut construire les éléments d’une solidarité externe et interne»
Il a souligné qu’«Il nous faut investir dans la protection de nos frontières».
Merkel et Macron ont fait part de leur volonté commune de mettre en place une politique globale en matière d’immigration.
Au sujet de la crise syrienne, le président français a précisé que bien avant que l’intervention militaire ne soit actée, «nous avons eu plusieurs échanges avec la chancelière Merkel».
«Nous allons continuer ensemble à travailler sur le plan diplomatique et humanitaire sur la Syrie», a-t-il déclaré.
Angela Merkel a, de son côté, alerté sur le fait qu’ «En syrie, cette guerre terrible est lourde de danger, y compris pour l’Europe».