Le 19 avril, l’Union européenne a annoncé ajoiter quatre nouvelles personnes à sa liste de sanctions contre la Corée du Nord.
« Les quatre personnes sont impliquées dans des pratiques financières frauduleuses, soupçonnées de contribuer aux programmes de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) en rapport avec les armes nucléaires, les missiles balistiques ou d’autres armes de destruction massive », a indiqué le Conseil de l’UE dans un communiqué, sans révéler l’identité de ces personnes sanctionnées.
Selon le communiqué, les mesures restrictives consistent en un gel des avoirs et une interdiction d’entrer au territoire de l’UE.
Cela porte à 59 le nombre total des personnes figurant sur la liste des sanctions européennes contre Pyongyang, laquelle comprend également neuf entités qui ont vu leurs avoirs gelés.
L’UE a par ailleurs transposé toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité imposant des sanctions à 80 personnes et 75 entités en Corée du Nord.
Après avoir mentionné les derniers développements dans le dossier nord-coréen, le Conseil européen a tenu à rappeler sa position exprimée au mois de mars dernier par les ministres des Affaires étrangères de l’UE.
Les ministres avaient alors « salué les efforts déployés par la Corée du Sud pour apaiser les tensions sur la péninsule et améliorer les relations entre les deux Corées », précise le communiqué.
Le Conseil a enfin plaidé pour « une solution diplomatique ayant pour objectif la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne ».