Lors d’un entretien téléphonique tenu l’année dernière, a rapporté un site d’information américain sans préciser la réponse israélienne à la question de Trump.
Le président américain, Donald Trump, a demandé au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, l’année dernière lors d’un entretien téléphonique, s’il voulait vraiment la paix avec les Palestiniens, a rapporté un site d’information américain sans préciser la réponse israélienne.
La majorité des médias israéliens ont, de leurs côté, publié, lundi, le rapport du site d’information américain. Le bureau de Netanyahu n’a pour l’heure émis aucun commentaire à ce sujet.
« Lors d’un entretien téléphonique tenu l’année dernière avec (Bibi) Netanyahu, le président Trump avait dit quelque chose qui avait choqué certaines personnes de celles qui avaient aidé à préparer ses documents d’information pour la conversation. Selon trois sources informées de la teneur de l’appel, Trump avait demandé à Bibi s’il se souciait vraiment de la paix ou non », lit-on dans l’article du site américain « Axios ».
La source n’a, toutefois, pas mentionné la réponse israélienne à la question du président américain.
Selon le rapport d’Axios, Trump faisait pression sur Netanyahu sur l’importance de conclure une « affaire » pour la paix au Moyen-Orient. Il avait lu [au cours de l’entretien téléphonique] des informations sur Netanyahu prévoyant de construire des colonies supplémentaires pour plaire à ses partisans conservateurs en Israël.
Trump pensait que Netanyahu irritait inutilement les Palestiniens. Ainsi, au cours d’une longue conversation plutôt amicale, le président américain avait demandé carrément au Premier ministre israélien s’il voulait vraiment la paix, ajoute l’article d’Axios.
Le site d’information a, d’autre part, indiqué citant un haut responsable de la Maison-Blanche, sans l’identifier, que « le président (Trump) entretient une relation extrêmement étroite et explicite avec le Premier ministre d’Israël et apprécie ses efforts visant à renforcer la cause de la paix face à plusieurs défis ».
Pour sa part, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a déclaré que « le président entretient d’excellentes relations avec plusieurs dirigeants étrangers. Cependant, cela ne signifie pas qu’il ne peut pas être agressif lorsqu’il s’agit de négocier ce qui est le mieux pour les Etats-Unis. »
Aux yeux des Palestiniens, l’Administration américaine, de par sa décision sur Jérusalem, s’est exclue du rôle de médiateur unique du processus de paix.
D’autre part, des responsables américains avaient indiqué que les Etats-Unis œuvraient pour l’élaboration d’un plan de reprise des négociations israélo-palestiniennes sans l’annoncer jusqu’à présent.