Les défilés de l’opposition se sont poursuivis lundi matin dans les rues centrales d’Erevan, rapporte l’agence TASS, en ajoutant que les manifestants ont bloqué les rues Puchkine, Tumanyan et Parpetsi et crient des slogans anti-gouvernementaux.
« La police d’Arménie contrôle la situation opérationnelle dans la république. Pour éviter des conséquences indésirables, les forces de l’ordre appellent à arrêter les rassemblements illégaux et à ne pas violer l’ordre public », a rappelé le service de presse de la police. L’agence chargée de l’application de la loi note également que «l’implication d’enfants dans des rassemblements et des manifestations illégaux est particulièrement préoccupante».
Au même moment, comme le rapportent les médias locaux, des manifestations de masse ont commencé lundi matin dans la banlieue d’Erevan. A ces moments, une situation tendue s’est développée dans la région d’Ajapnyak, où les manifestants tentent de bloquer le carrefour des rues Alabyan et Leningradyan.
Les rassemblements de l’opposition se poursuivent à Erevan depuis le 16 avril. Les opposants exigent que Serzh Sargsyan, qui a été élu Premier ministre par le parlement le 17 avril, démissionne. Le 22 avril, il y a eu lieu une tentatives des négociations à l’hôtel Marriott entre Sargsyan et le leader de l’opposition, Nikolai Pashinyan. Mais celui-là a été arrêté quelques minutes après le début de sa rencontre avec Sargsyan. Le 22 avril, le Parquet général arménien a confirmé la détention des députés de l’opposition Nikol Pashinyan, Ararat Mirzoyan et Sasun Mikaelyan pour avoir tenu illégalement des réunions.