Le chef de l’exécutif français Édouard Philippe a invité l’ensemble des syndicats de la SNCF et leurs responsables confédéraux à des réunions bilatérales le 7 mai à Matignon sur la réforme ferroviaire, dans une lettre qu’il leur a adressée mardi.
Au 10e jour d’une grève qui perturbe encore fortement le trafic des trains, le Premier ministre, qui confirme la reprise progressive de la dette de la SNCF par l’Etat à compter du 1er janvier 2020, souligne que « cela demandera un effort supplémentaire des contribuables ».
Dixième jour de grève. « Ce pacte national ferroviaire est un engagement considérable pour le pays, je proposerai à chacune des confédérations de me rencontrer avec la ministre des Transports et vos délégations syndicales le 7 mai », écrit le Premier ministre. Les syndicats de la SNCF se réunissent mardi, au dixième jour d’une grève qui perturbe encore fortement le trafic, pour débattre de la stratégie à adopter face à un gouvernement inflexible.
Le taux de grévistes s’élevait à 17,87 % à la mi-journée, selon le groupe ferroviaire. C’est à peine plus que lundi, jour où la mouvement avait enregistré son taux le plus bas. Néanmoins, la mobilisation des agents indispensables à la circulation des trains reste élevée: 63,4 % des conducteurs, 53,3 % des contrôleurs et 26,3 % des aiguilleurs.