A la veille de son voyage officiel aux Etats-Unis, le président français Emmanuel Macron a donné dimanche soir une interview à la chaîne américaine Fox News, dans laquelle il est revenu sur sa « forte relation personnelle » avec son homologue américain Donald Trump.
Emmanuel Macron a commencé lundi soir sa visite d’Etat de trois jours aux États-unis.
«Nous avons une relation personnelle très forte après nos différentes rencontres, surtout après la venue de Donald Trump pour le 14-Juillet l’an dernier», a déclaré le président français concernant son homologue.
Il a ajouté que : «Nous avons une relation très spéciale, car nous sommes tous les deux anticonformistes. L’élection du président Trump a été une surprise dans votre pays et la mienne, sans doute, aussi en France ».
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Les deux présidents, tout-deux élus en 2017, ont mené conjointement le 14 avril dernier, des frappes contre des présumés sites de fabrication d’armes chimiques du régime syrien.
Ces frappes sont intervenues en réaction à une attaque présumée à Douma, le 7 avril, contre les populations civiles en Syrie, et dont la France affirme avoir des preuves de l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Bachar el-Assad contre ces populations.
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A ce sujet, Emmanuel Macron a expliqué «Si nous partons après la défaite de l’EI, nous laisserons le terrain au régime iranien, à Bachar el-Assad et à ces gens-là, qui prépareront la prochaine guerre et alimenteront les nouveaux terroristes». Il est également revenu sur l’importance «du rôle de la Russie et de la Turquie» pour «bâtir une nouvelle Syrie».
Pour le chef de l’Etat, il faut «rester présents, pas nécessairement avec des troupes américaines, cela peut être aussi via la diplomatie», dans le dossier syrien.
Il s’est enfin livré sur son ressenti vis à vis de Donald Trump et des polémiques qui émaillent son mandat en assurant : «Ce n’est pas à moi de juger ou d’expliquer à votre peuple ce que devrait être votre président ou si, à cause des enquêtes et des polémiques, il est moins crédible. Je ne me demande jamais s’il achèvera son mandat».
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Il a expliqué ses liens avec Donald Trump par plusieurs facteurs, à savoir que «nous sommes tous deux des francs-tireurs, nous ne faisons pas partie du système politique traditionnel».
Il a souligné enfin que «nous sommes sur la même ligne sur des dossiers internationaux importants, en particulier la lutte antiterroriste et le combat contre Daech».
«Nous avons une relation personnelle forte», a-t-il encore affirmé.