Les Etats-Unis sont mécontents quant aux votes pour leurs initiatives par les membres de l’ONU

Washington a exprimé son mécontentement quant à la manière dont les autres États votent à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Comme indique le rapport du département d’État, en 2017, seuls 31 % des pays membres de l’organisation ont soutenu la position des États-Unis. Nikki Haley, ambassadeur américain à l’ONU, estime que de telles statistiques sont incommensurables avec les généreux investissements américains dans le budget de l’organisation. Le document contient également une liste de ceux qui ne sont pas d’accord avec les vues de la Maison Blanche. On y trouve notamment l’Iran, la Syrie, la Corée du Nord, Cuba et le Venezuela. Les experts en RT interviewés soulignent que la compilation de telles listes contredit les principes démocratiques proclamés par Washington. Pendant ce temps, la pression politique des Américains peut être affaiblie, notamment grâce à la Russie, soulignent les politologues.

Les États-Unis sont mécontents de la façon dont les pays membres de l’ONU votent à l’Assemblée générale. Cela est indiqué dans la déclaration de l’ambassadeur américain, Nikki Haley.

Le rapport, publié sur le site Web de la Mission permanente des États-Unis auprès de l’organisation internationale, note qu’en 2017, l’Assemblée générale a examiné 93 projets de résolution. Seuls 31% des pays ont voté ensemble avec Washington, soit 10% de moins qu’en 2016.

Le document indique que le plus souvent les positions de pays tels que le Zimbabwe, le Burundi, l’Iran, la Syrie, le Venezuela, la Corée du Nord, le Turkménistan, Cuba, la Bolivie et l’Afrique du Sud ne coïncident pas avec les vues américaines. La position de Washington est généralement soutenue par Israël, la Micronésie, le Canada, les Îles Marshall, l’Australie, la Grande-Bretagne, la France, les Palaos, l’Ukraine et la République tchèque.

Elle a expliqué ces statistiques par le fait que les Etats-Unis « s’inquiètent davantage d’être justes, pas populaires, et de protéger leurs intérêts et leurs valeurs ». Cependant, selon elle, un tel «retour sur investissement» est inacceptable.

« Le président Trump veut s’assurer que l’aide financière américaine à d’autres pays – la plus généreuse du monde – soit toujours utilisée au profit des intérêts américains », a-t-elle ajouté.