« Nous nous retrouvons dans une situation inédite avec la Russie. Ce n’est plus la Guerre froide. Nous ne sommes pas non plus en train de chercher à construire un partenariat stratégique avec la Russie après la guerre froide », a reconnu le Secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg.
C’est ce qu’a déclaré Stoltenberg aux journalistes, vendredi dans le siège de l’Organisation, en marge d’un premier round de la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OTAN.
« Les alliés de l’OTAN doivent faire preuve de fermeté vis-à-vis de la Russie et réagir d’une façon unifiée et ferme », a-t-il ajouté.
Stoltenberg a, d’autre part, souligné que tous les Etats membres de l’OTAN avaient condamné l’usage du Régime d’al-Assad des armes chimiques en Syrie. « L’OTAN continue à apporter son appui à la solution politique en Syrie sous l’égide des Nations unies (ONU) », a-t-il ajouté.
« Nous avons décidé de poursuivre les missions de formation en Irak dispensées par des centaines de militaires [des pays de l’OTAN] en faveur des formateurs irakiens. Des écoles militaires seront, également, construites », a-t-il précisé.
Évoquant les faits nouveaux dans la péninsule coréenne, Stoltenberg a qualifié de « jour historique » la rencontre qui a réuni, vendredi, le président sud-coréen, Moon Jae-in, et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.
Il a, d’autre part, souligné qu’il reste encore beaucoup à faire pour résoudre définitivement les conflits entre les deux Corées.
Quant aux préoccupations et aux déclarations américaines faisant allusion à d’éventuelles sanctions contre la Turquie pour avoir acheté des systèmes de missiles sol-air S-400 de la Russie, Stoltenberg a dit : « J’ai été informé de ces nouvelles. J’ai examiné ce sujet lors de ma dernière visite à Ankara. L’OTAN se charge, dans ce cas de figure, d’assurer et d’encourager le dialogue entre Ankara et Washington ».