Tout juste investi dans ses fonctions, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a, pour sa première visite à l’Otan, réitéré vendredi l’une des antiennes les plus chères à Donald Trump : exiger des Alliés, l’Allemagne en particulier, qu’ils mettent la main à la poche.
Un message encore répété en parallèle vendredi à Washington par Donald Trump lui-même. « L’Otan est fantastique, mais elle aide plus l’Europe qu’elle ne nous aide », a déclaré le président américain.
Le nouveau patron de la diplomatie américaine, à la réputation de « faucon », a rencontré ses homologues de l’Otan quelques heures seulement après avoir prêté serment. Il a fait bonne impression et apaisé les craintes d’un abandon de la double voie poursuivie face à la Russie, mêlant dissuasion militaire et diplomatie.