Faute d’être parvenu à tisser des alliances avec les autres partis italiens, le dirigeant du Mouvement 5 Étoiles, vainqueur des législatives du 4 mars, a demandé lundi la tenue de nouvelles élections dès le mois de juin.
L’organisation de nouvelles législatives dès le mois de juin est la seule solution pour sortir de l’impasse politique en Italie, a déclaré lundi 30 avril le dirigeant du Mouvement 5 Étoiles (M5S). Pour cause, Luigi Di Maio, dont le parti est arrivé en tête lors des élections en mars, n’est pas parvenu à tisser d’alliance lui permettant de former une majorité avec les autres partis politiques italiens
« J’avais proposé un contrat aux autres forces politiques, je savais que ce ne serait pas facile, mais je n’imaginais pas que c’était tout simplement impossible », a-t-il déclaré. « C’est une honte de voir que tous les partis ne pensent qu’à leurs petites affaires, à leurs propres intérêts », a ajouté Luigi Di Maio. « Au point où nous en sommes, il n’y a pas d’autre solution que de retourner voter le plus vite possible. »
Le dirigeant du M5S a dit avoir demandé au numéro un de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, d’appuyer cette demande.
La semaine dernière, des contacts ont eu lieu entre le M5S et le Parti démocrate (centre-gauche) en vue de l’éventuelle formation d’un gouvernement de coalition, après les élections du 4 mars qui n’ont pas permis de dégager de majorité au Parlement.
À l’issue de ce scrutin, le M5S dispose de 221 des 630 sièges de la Chambre des députés et la coalition de droite formée par la Ligue, Forza Italia et Frères d’Italie compte 260 élus. Le Parti démocrate a connu une nouvelle déconvenue lors de ce scrutin et ne dispose plus que de 110 députés.