Les forces de l’ordre ont interpellé 283 personnes en marge de la manifestation du 1er-Mai à Paris, qui a été émaillée de violences et de dégradations, et 209 étaient aujourd’hui en garde à vue, a annoncé le ministre de l’Intérieur sur France 2. De son côté, le préfet de police de Paris Michel Delpuech a estimé ce chiffre à 109 sur France Inter.
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PR @EmmanuelMacron :
”La journée du travail, c’est la journée des travailleurs, pas des casseurs" #BlackBlocs pic.twitter.com/Y6Mj6OnBCC— E. Macron Sweden (@MddMacron) 2 мая 2018 г.
Gérard Collomb a rejeté la polémique naissante sur la réaction des forces de sécurité et l’étendue des dégâts, soulignant que les quelque 1.200 militants « Black blocs » à l’origine des incidents s’étaient mêlés aux manifestants et que charger aurait provoqué des blessés.
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« On est en train de regarder l’identité d’un certain nombre de gens, ils seront recherchés et traduits en justice », a-t-il dit. Il a ajouté que la préfecture de police s’attendait à la venue de « 500 à 600 » militants radicaux et que le double avait convergé à Paris. « Il y a un mouvement qui est puissant », « nous allons nous adapter », a déclaré Gérard Collomb, précisant que les effectifs des forces de l’ordre seraient renforcés pour les prochaines manifestations.
« Le 1er mai est la journée des travailleurs, pas la journée des casseurs », a déclaré de son côté Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse ce matin à Sydney, après les violences qui ont éclaté en marge de la manifestation syndicale du 1er mai à Paris.