Alors qu’à Paris le défilé du 1er mai a été marqué par des actes de vandalisme, le leader des Insoumis a évoqué une probable responsabilité «des bandes d’extrême droite». Dans le même temps, la police annonçait l’arrestation de 200 blacks-blocs.
C’est probablement depuis Marseille, où il a participé au défilé du 1er mai, que Jean-Luc Mélenchon, en fin d’après-midi, a décidé de publier un tweet dans lequel il disait s’«interroge[r]» sur les responsables des violences qui ont marqué cette journée de mobilisation.
Une heure après avoir été posté, le tweet du chef de file des insoumis cumulait déjà plus de 1200 réponses. Dans cette avalanche de réactions, on constate assez rapidement que les internautes sont partagés entre incompréhension pour certains, colère pour d’autres. De fait, nombreux sont ceux qui interpellent Jean-Luc Mélenchon en s’appuyant sur des images contredisant fortement sa version. Parmi ces photos, certaines montrent par exemple des groupes d’individus cagoulés arborant des drapeaux communistes ou encore des banderoles affichant «la piraterie féministe n’est jamais finie».
Cependant, un journaliste de RT France présent au défilé parisien a assisté à l’interpellation d’un individu portant un sweet à capuche sur lequel était dessiné un drapeau français, un signe peu usuel chez les membres de la mouvance «antifa».
Vers la fin de la journée du 1er mai, la police a annoncé l’arrestation de 200 membres de la mouvance radicale des «blacks blocs» en marge du défilé parisien, sans jamais évoquer la présence de membres de l’extrême-droite parmi eux. Plus tôt dans la journée, la préfecture de police faisait état de la présence de 1 200 personnes encagoulées en marge de la manifestation.