Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté de protéger l’accord sur le nucléaire iranien lors d’un discours traduit mercredi depuis Sydney.
« Je crois que personne ne veut la guerre dans la région, et personne ne veut une escalade en termes de tensions dans la région » a déclaré le chef de l’Etat.
Dans l’attente de l’annonce par le président américain Donald Trump de sa décision de « déchirer » l’accord sur le nucléaire iranien, Emmanuel Macron a affirmé lors d’un discours depuis Sydney que « quelle que soit la décision, il faudra préparer une négociation plus large et un accord plus large, parce que je crois que personne ne veut la guerre dans la région, et personne ne veut une escalade en termes de tensions dans la région ».
Le chef de l’Etat a réaffirmé sa volonté de « contenir l’activité iranienne dans la région, spécialement en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen » avant de préciser que « la France est très attachée à la stabilité de la région ».
« C’est pour cela que nous voulons travailler à cette nouvelle négociation avec l’Allemagne et le Royaume-Uni » a affirmé le président Macron avant de conclure « Nous travaillerons activement pour convaincre tout le monde d’avoir dans les jours, semaines et mois qui viennent, une telle négociation, qui est la seule façon de progresser et de stabiliser la région ».
Pour rappel, l’accord sur le nucléaire iranien, signé en juillet 2015 entre l’Iran, et la France, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Allemagne et le Royaume-Uni, vise à limiter l’enrichissement d’uranium iranien et lever les sanctions économiques contre le pays.