Deux personnes arrêtées en marge de la manifestation parisienne du 1er-Mai, perturbée par des incidents attribués à 1200 militants de la mouvance « black bloc », ont été placées aujourd’hui en détention provisoire en attendant leur jugement, le 30 mai.
Les deux prévenus, une femme et un homme interpellés au même moment, ont donné de fausses identités lors de leur garde à vue avant de se présenter à l’audience en comparution immédiate comme Andréa F., née en 1991, et Olivier M., né en 1993.
Ce dernier portait avec lui trois paires de ciseaux et trois massettes au moment de son arrestation. Tous deux ont dit s’être présentés sous de faux noms « sous le coup de la panique ». Ils ont par ailleurs demandé un délai supplémentaire pour préparer leur défense. Dans ses réquisitions, le ministère public a réclamé leur placement en détention provisoire car, a-t-il justifié, « leurs déclarations n’ont pu faire l’objet d’aucune vérification » et « pour éviter le renouvellement des faits ».