Le représentant suédois permanent auprès des Nations Unies, Carl Skau a déclaré une nouvelle fois, que la Suède apportait pleinement son soutien à l’accord nucléaire iranien de 2015 conformément aux positions prises par l’Union européenne.
S’adressant à l’Agence de presse d’IRNA à New York, Skau a déclaré que les positions de la Suède comme celles de ses alliés dans l’UE consistaient à soutenir le Plans d’action global commun(PAGC).
La chef de la politique étrangère de l’UE, Federico Mogherini a récemment déclaré que l’accord sur le nucléaire iranien était basé sur les engagements concrets, les mécanismes de vérification et un suivi très soigneux des faits de la part de l’AIEA.
L’AIEA a vérifié dans au moins 10 rapports que l’Iran s’est pleinement engagé à respecter ses obligations en vertu de l’accord.
En réponse à une question sur les nouvelles déclarations ridicules du Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahu, Mogherini a déclaré «Tout d’abord, il ne peut s’agir que d’une réaction préliminaire car, évidemment, nous devons évaluer les détails de la déclaration faite par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Regardez les documents, et en premier lieu l’évaluation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), car l’AIEA est la seule organisation internationale impartiale chargée de surveiller les engagements nucléaires de l’Iran».
A cet égard, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a comparé Netanyahou à un berger menteur qui raconte des mensonges sur le nucléaire iranien.
«Dans l’accord, mon pays a accepté de prendre certaines mesures concrètes pour apaiser les préoccupations du primaire des États-Unis. À leur tour, les États-Unis se sont engagés à supprimer les sanctions entravant l’Iran.
À 11 reprises, l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU a confirmé que l’Iran avait mis en œuvre toutes ses obligations. En revanche, les États-Unis ont constamment violé l’accord, en particulier en intimidant les autres de faire des affaires avec l’Iran. Au cours de la dernière année, on nous a dit que le président Trump n’était pas satisfait de l’entente. Et il apparaît maintenant que la réponse de certains Européens a été d’offrir plus de concessions aux Etats-Unis; de notre poche.», a dit Zarif.