Le numéro un nord-coréen Kim Jong Un a effectué lundi et mardi sa deuxième visite en Chine en moins d’un mois et demi, les deux pays cherchant à afficher leur rapprochement avant le sommet attendu entre l’homme fort de Pyongyang et le président américain Donald Trump.
Divisés au sujet du programme nucléaire nord-coréen, le dirigeant nord-coréen et le président chinois Xi Jinping ne s’étaient pas vus depuis leur arrivée au pouvoir, au début de la décennie. A Dalian, une ville portuaire du nord-est de la Chine, MM. Kim et Xi ont tenu leur deuxième sommet depuis celui de Pékin, fin mars.
La télévision publique CCTV a montré les deux hommes marchant côte à côte dans un parc en bord de mer et discutant autour d’une table. Mais les premiers compte-rendus de la rencontre diffusés par les médias chinois ne révélaient aucune avancée concrète dans le dossier nord-coréen.
« Après ma première rencontre avec le camarade président (Kim), les relations entre la Chine et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) ont connu des avancées positives, tout comme la situation dans la péninsule coréenne. J’en suis heureux », s’est félicité Xi Jinping, selon des propos rapportés par l’agence Chine nouvelle.
« Il s’agit des résultats positifs de ma rencontre historique avec le camarade secrétaire général (Xi) », lui a répondu le dirigeant nord-coréen, selon la même source.
Comme fin mars, les médias chinois ont attendu que M. Kim soit rentré dans son pays pour faire état officiellement de la visite.
Dans la journée, des médias japonais et sud-coréens avaient révélé qu’un haut responsable nord-coréen avait été reçu à Dalian, à quelques centaines de kilomètres en avion de Pyongyang, mais sans pouvoir affirmer avec certitude qu’il s’agissait bien du jeune dirigeant nord-coréen.