L’ambassadeur de France à Ankara, Charles Fries, a attiré l’attention sur l’importance du soutien apporté pour orienter les entreprises turques sur le marché africain et pour qu’elles collaborent avec les entreprises françaises.
« La majorité de la population africaine parle français. Par conséquent, c’est un avantage pour les entreprises turques de savoir qu’une partie de leurs dirigeants puissent parler français. L’apprentissage du français est bénéfique pour ces entreprises à la recherche du succès commercial en Afrique et pour qu’elles puissent rester plus longtemps sur le marché africain », a-t-il dit..
En réponse aux questions du journaliste de AA, Fries a souligné l’importante coopération engagée entre la France et la Turquie, de la présence de liens historiques, politiques, diplomatiques, économiques et culturels entre ces 2 pays et l’intérêt réciproque envers la culture et la civilisation de chacun.
Indiquant que le français est la cinquième langue la plus parlée au monde, Fries, a lancé: « 280 millions de personnes dans le monde parlent français. Le français est plus parlé en dehors de la France. La plupart d’entre eux sont en Afrique, dans l’Océan Indien et le Moyen-Orient »
« Le président français, Emmanuel Macron, souhaite que le français passe au pallier de la troisième langue la plus parlée au monde. M. Macron a expliqué sa stratégie linguistique dans un discours prononcé au mois de mars dernier », a-t-il encore dit.
« Nous pouvons résumer cela en trois volets. Tout d’abord, le français sera enseigné davantage dans les écoles et les universités. Dans ce contexte, le développement de l’éducation francophone et l’inclusion de plus d’étudiants dans le réseau des écoles françaises à l’étranger est importante, ainsi que les efforts pour que plus d’étudiants étrangers viennent en France et qu’il y ait plus de doubles diplômes », a-t-il insisté.
L’ambassadeur Fries a décrit le deuxième volet comme étant « la capacité à communiquer en français », et ajouté : « dans ce domaine, Monsieur le Président a présenté un certain nombre de mesures dans la presse, les relations diplomatiques et l’utilisation du français dans les cercles économiques. Le troisième volet est le développement de la créativité française, pour être en mesure d’exprimer l’art à travers le français… », a-t-il dit.
Dans la lutte au sein de la mondialisation, il convient de noter que l’apprentissage du français est un plus. Fries a ajouté qu’au côté de l’anglais, la maîtrise du français permet d’accroître la capacité de trouver des emplois et de fournir plus de facilité dans le plan de carrière. Parler français et connaître la culture française ne sont pas seulement des gains au niveau professionnel, mais aussi au niveau de la personne elle-même », a-t-il partagé.
Fries a fait remarquer que les entreprises turques sont de plus en plus orientées vers le marché africain, indiquant à ce propos que « les responsables en Turquie encouragent les entreprises turques à se rendre sur le marché africain, les entreprises turques et françaises peuvent ainsi collaborer en Afrique ».
« La majorité de la population africaine parle français. Par conséquent, c’est un avantage pour les entreprises turques de savoir qu’une partie de leurs dirigeants puissent parler français. L’apprentissage du français est bénéfique pour ces entreprises à la recherche du succès commercial en Afrique », a-t-il relevé..
« Je reçois régulièrement des demandes provenant d’hommes d’affaires turcs qui souhaitent collaborer avec les entreprises françaises et faire des affaires sur le marché africain », a-t-il renchéri.