Gina Haspel, première femme nommée à la tête de la Central Intelligence Agency (CIA), a prêté serment, lundi, en présence du président américain, Donald Trump, du vice-président Mike Pence, du secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, et un certain nombre de responsables américains.
Haspel devient de ce fait la première femme à diriger la CIA dans l’histoire des États-Unis.
« Elle est la personne la plus compétente pour diriger la CIA aux Etats-Unis », a affirmé Trump faisant ainsi l’éloge de sa candidate à la direction des renseignements américains.
« Gina était dure avec les terroristes, et nous la connaissons« , a indiqué Trump ajoutant qu’elle « a joué un rôle important dans la guerre contre al-Qaïda en capturant les terroristes après le 11 septembre ».
Après avoir prêté serment, Haspel a promis, dans son allocution, de « défendre la Constitution des États-Unis » et de faire face à toutes les menaces qui pèsent sur les États-Unis.
« Je ferai tout mon possible pour être à la hauteur de la confiance du président Trump et du peuple américain », a-t-elle souligné.
Hapel a exprimé son bonheur et sa fierté d’être la première femme dans l’histoire des États-Unis, à tenir les rênes de l’agence.
Il y a de ça deux semaines, lors de son passage au Sénat, Haspel a promis de ne pas adopter des programmes de torture « quelles que soient les circonstances ».
Haspel, qui a été l’adjoint de Pompeo, est poursuivie en justice pour torture dans le cadre d’un programme d’interrogatoire conçu par la CIA en 2002.
Le programme est basé sur « la torture et la brutalité contre des individus suspectés d’implication dans des opérations terroristes après les événements du 11 septembre 2001 », selon les médias.
Haspel est également accusée d’avoir délibérément détruit des enregistrements vidéo de simulation de noyade (waterboarding), l’une des techniques de torture les plus courantes commises contre les suspects de terrorisme.
Trump a nommé Haspel en mars pour être la première femme à diriger l’agence en remplacement à Pompeo nommé au Département d’Etat en avril, à la place de Rex Tillerson.