La Cour constitutionnelle (CC) de Moldova examinera le 4 juin, la demande des dépositions du Parti libéral sur la privation de la langue russe du statut de la langue de la communication interethnique.
Les libéraux de moldaves exigent que la disposition sur le statut du russe comme langue de communication interethnique soit inconstitutionnelle et que la mention pertinente de la langue dans la loi moldave soit annulée. Dans leur demande, ils ont indiqué que la loi sur le fonctionnement des langues avait été adoptée à l’époque de l’URSS et que certaines de ses dispositions étaient dépassées. Or, à leur avis, les réalités ont changé, et la langue russe, qui a un statut spécial, ne permet pas à l’État de se développer, alors le ruse devrait être remplacer dans la communication entre représentants de différentes nationalités.
Ils ont également souligné que le statut du russe en tant que langue de communication interethnique empiète sur les langues des Ukrainiens, des Gagaouzes, des Bulgares et d’autres minorités, contribuant à leur russification.
Si la Cour constitutionnelle approuve cette demande, cela peut entraîner le refus de traduire les lois adoptées et d’autres documents en russe, ainsi que le droit des citoyens de s’adresser aux autorités russes et d’obtenir une réponse, désormais protégée par la loi.