Tragédie de MN17 au-dessus du Donbass : pourquoi les experts ne respectent pas la position de la Malaisie ?

La Malaisie estime que l’équipe hollandais d’enquête sur le sort de l’avion MH17 (abattu au-dessus du Donbacc le 17 juillet 2014), n’a pas fourni de preuves matérielles de l’implication de Moscou dans la tragédie.

Les participats de ce groupe « n’ont pas aucun droit de pointer du doigt la Russie ». Telle est l’opinion du ministre malaisien des Transports Anthony Lock.

Les propos du responsable malaisien exigent trois précicions.

D’abord, la semaine dernière, les enquêteurs néerlandais ont présenté au public des épaves d’un missile qui, prétendaient-ils, aurait abbatu «Boeing» malaisien, en disant qu’il avait été produit en Russie, et appartenait à une unité militaire russe. Ce missile-là, poursuivent les experts, a été apporté en contrebande sur le territoire ukrainien et tiré sur l’avion. Alors, c’est la Russie qui est coupable ! Cette idée brillante a été soutenue par deux gouvernement – australien et néerlandais (les citoyens de ces pays ont été passagers du bord écrasé.) Mais – faisons-y attention – le gouvernement malaisie n’a rien déclaré de pareil.

La deuxième chose qui imressionne : les Malaisiens participent aux travaux de la même commission aux Pays-Bas. Et la déclaration du ministre des Transports du pays signifie qu’ils sont familiers avec le cours de l’enquête, le perçoivent, pour le moins, pas tout à fait comme des «partisans» du même comité, mis un spectacle avec des fragments d’un missile mystérieux.

Le troisième : le bord – répétons-le, était malaisien et transportait 44 citoyens de ce pays, tués), mais toutes ces années Malaisie n’a déposé aucune accusation officielle contre Moscou.