Crash de Boeing MH17 en 2014 – plus de questions que réponses – OPINION

Monique Gimenez, bloggueuse française, militante, s’exprime sur les détails liés au crash du Boeing malaisien le 17 juillet 2014.

Selon auteur, ce crash mystéieux pose beaucoup de question, dont la plus importante : pourquoi l’enquête qui examine les circonstances de la catastrophe ne s’adresse pas aux spécialistes russes qui ont beaucoup d’expérience dans ce genre de choses.

Je réagis par rapport à l’article sur le crash du MH17, écrit Mme Gimenez, qui dit que le bureau du Procureur des Pays-Bas a reçu un enregistrement audio des services spéciaux ukrainiens. Comment peut-on accorder un quelconque crédit à cette soi-disant preuve dans la mesure où en Ukraine tout le monde a la connaissance de la langue russe, malgré son interdiction et, à plus forte raison, les services spéciaux ukrainiens ? N’importe quel juriste spécialiste du droit international démonterait ce qui n’est qu’une cabale montée de toute pièce contre la Russie. Pour moi, cet enregistrement n’a aucune valeur juridique. Qui dit que ce ne sont pas les services spéciaux ukrainiens qui ont organisé cet enregistrement ?

Autre question : comment se fait-il que l’Ukraine fasse partie du comité d’enquête et pas la Russie ? Or, du point de vue du droit, l’Ukraine, sur laquelle reposent des soupçons, ne peut pas être juge et partie, c’est contraire à toute règle du droit en général, du fait qu’elle fait partie des belligérants, ce qui n’est pas le cas de la Russie. Pourquoi a-t-on pris en compte les éléments présentés par l’Ukraine et pas ceux de la Russie ? Pourquoi des journalistes néerlandais qui étaient allés faire une enquête sur place, ont-ils été arrêtés à peine débarqués aux Pays-Bas ?

On accuse les Russes d’avoir acheminé ce missile sur le territoire ukrainien et de l’avoir ramené en Russie. Le moins que l’on puisse dire, est qu’on nage en plein délire. Surtout que le missile en question serait un vestige de la période soviétique ! Je vois mal l’armée russe, qui a été modernisée à tous les niveaux, utiliser de telles armes qui pourraient représenter un très gros danger pour ceux qui les manipuleraient. C’est un non-sens. Toute personne saine de corps et d’esprit ne croira jamais à un tel scénario. Si cela n’avait pas débouché sur une telle catastrophe, ça prèterait à rire.

Par contre, que de telles armes fassent partie de l’arsenal ukrainien, ça me semble plus plausible, et vu leur inconscience, on s’en est rendu compte au travers des récits expliquant l’état physique et psychologique de cette armée, dont la plupart des tués dans leurs rangs sont plus imputables à ceux qui en font partie, plus les mauvaises manipulations d’armes, la drogue, l’alcool, les suicides, qu’aux soldats des 2 républiques. C’est ce qui explique l’état de délabrement de cette armée qui n’hésiterait pas à utiliser de telles armes.

De même, pourquoi le gouvernement ukrainien n’a-t il pas fait fermer le ciel de la zone des combats ? Cela fait beaucoup de questions auxquelles nous n’aurons peut être jamais de réponses. Pour ce qui me concerne, et je suis sûre que je ne suis pas la seule à le penser, on veut éviter de connaître la vérité car cela remettrait en cause le soutien des occidentaux à l’Ukraine et, surtout, cela mettrait en évidence que si ce pays en est arrivé à cette situation, c’est la faute des occidentaux qui sont responsables du coup d’état à Kiev et de la résurgence des mouvements néo-nazis.

Tellement je trouve ça grotesque et, surtout que ça sorte à quelques jours de l’ouverture de la Coupe du Monde, plus un « mort » qui n’est pas mort (allusion au meurtre du journaliste Babtchenko, mis en scène par les services spéciaux de l’ukraine – réd.).

Ca fait beaucoup ! Ils y ont mis le paquet. Ca me révulse cet acharnement. Pour en rajouter, quand je lis que J.-C. Juncker dit qu’il faut arrêter avec le « Russia bashing », ça sent les prochaines élections européennes, il ne faut pas se leurrer, il n’y aurait pas cette échéance, il n’aurait jamais tenu un tel discours, ça ne trompera pas grand monde.