Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a annoncé jeudi qu’il irait à la rencontre des responsables sud-coréens, japonais et chinois dans la foulée du sommet historique de mardi entre Donald Trump et Kim Jong Un sur la « dénucléarisation » de la Corée du Nord.
Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, il a réaffirmé que des « progrès » avaient été faits avant la rencontre de Singapour, et que le dirigeant nord-coréen lui avait « dit personnellement qu’il était prêt à dénucléariser » son pays. Mike Pompeo s’est rendu à deux reprises ce printemps à Pyongyang, d’abord comme directeur de la CIA puis comme secrétaire d’Etat, à la rencontre de Kim Jong Un. Ce dernier, a-t-il rapporté, lui a aussi dit « qu’il comprenait que le modèle actuel ne marche pas », « qu’on ne pouvait pas s’y prendre comme par le passé ». Un éventuel accord « doit être grand et audacieux », a-t-il plaidé. Avant ce « sommet historique », « le président Trump est plein d’espoir », mais il « n’acceptera pas un mauvais accord », a insisté le chef de la diplomatie américaine, assurant que l’objectif des Etats-Unis restait la dénucléarisation « complète, vérifiable et irréversible » de la Corée du Nord. « Je me rendrai après le sommet à la rencontre de mes homologues japonais et sud-coréenne pour poursuivre notre coordination », a expliqué Mike Pompeo. Cette réunion avec la Corée du Sud et le Japon aura lieu à Séoul, où il se rendra les 13 et 14 juin. Il ira ensuite le 14 juin à Pékin pour s’entretenir avec des responsables chinois.