Onze civils, dont des enfants, ont été tués dimanche dans la province syrienne d’Idleb, après une attaque jihadiste contre des villages prorégime dans cette région du nord-ouest, a indiqué une ONG.
L’attaque a touché une série de localités et villages dans cette province qui est presque entièrement dominée par des groupes jihadistes et rebelles, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Neuf civils, dont trois enfants, ont péri dans la ville de Taftanaz et deux autres, y compris un enfant, dans des secteurs proches, a précisé l’OSDH.
Dans le même temps, des combats se poursuivent entre jihadistes et forces syrienne près des villages de Foua et Kafraya, attaqués la veille par des combattants du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), ancienne branche d’Al-Qaïda en Syrie, poursuit la même source.
Les villages sont deux des rares poches contrôlées par Bachar al-Assad dans la province d’Idleb et les dernières zones encore assiégées en Syrie selon l’ONU. Plus de 8.000 personnes, en majorité de confession chiite, y vivent actuellement.
La ligne de front autour de ces localités avait été relativement calme ces dernier mois, mais tard samedi soir les combattants de HTS « ont commencé à bombarder lourdement les deux villages », a indiqué le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane. Il s’agit de l’offensive la plus violente depuis trois ans contre ces localités.
Les combats ont fait six morts parmi les éléments syriens et au moins trois au sein du groupe jihadiste.