Les présidents français et iranien discutent des questions bilatérales et de l’accord nucléaire

Dans son entretien téléphonique avec son homologue français, le président Hassan Rohani s’est félicité des positions de l’Europe, notamment de la France, sur le maintien du nucléaire

et a déclaré que les remarques et déclarations devaient être accompagnées de mesures pratiques et concrets et de solutions pour compenser les intérêts de l’Iran dans l’accord.

Se référant au temps limité pour proposer des solutions pratiques et soulignant «Nous ne devrions pas permettre que des mesures unilatérales et le non-engagement des autres détruisent une si grande réussite diplomatique», a-t-il déclaré: «Si l’Iran ne peut bénéficier des privilèges de cet accord, rester dans l’accord sera pratiquement impossible».

Il a également exprimé l’espoir que les efforts des 5 pays et de l’UE aux côtés de l’Iran seraient efficaces et couronnés de succès.

Sur la présence consultative de l’Iran en Syrie, le président a déclaré que contrairement à la présence militaire illégale de certains pays en Syrie, l’Iran est dans l’invitation officielle de ce pays à combattre le terrorisme, espérant qu’avec les efforts conjoints du gouvernement forces et le peuple syrien, le terrorisme sera éradiqué du pays et il n’y aura pas besoin de présence militaire étrangère.

Le Président Rohani a ensuite souligné les progrès réalisés dans la rédaction de la nouvelle constitution de la Syrie et s’est félicité de la poursuite des consultations entre l’Iran et la France pour établir la stabilité et la paix dans le pays.

Le président français a pour sa part réitéré l’engagement de Paris envers le PAGD et a souligné que la France faisait tout ce qui était en son pouvoir pour maintenir l’accord, affirmant qu’une série de mesures et de solutions pratiques seraient prises pour compenser les bénéfices de l’accord.

Macron a également déclaré que toutes les parties à l’accord devaient essayer de le garder et ne devaient pas faire une erreur même minuscule, donnant une occasion en or à ceux qui veulent détruire l’accord.

Les deux présidents ont également insisté sur la poursuite des consultations entre les deux pays sur les questions bilatérales et régionales.