La loi anti-Iran des Canadiens leur sera préjudiciable

Le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, en réaction à un plan anti-Iran approuvé par la Maison du Commonwealth du Canada, a déclaré: «Ces politiques seront préjudiciables au Canada».

S’adressant aux journalistes à son retour d’Afrique du Sud, M. Zarif a déclaré: «Malheureusement, au Canada, il y a eu et il y a encore de mauvaises impressions et illusions à l’égard de la République islamique d’Iran».

Bien que le gouvernement canadien ait changé et qu’un nouveau gouvernement soit arrivé au pouvoir, les pressions politiques exercées par les groupes extrémistes se poursuivent.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que de telles politiques seraient préjudiciables au Canada et ne serviraient jamais la paix et la sécurité internationales, exhortant les pays occidentaux à adopter une politique indépendante pour prendre des décisions sur la République islamique d’Iran.

De telles politiques sont adoptées à un moment où les alliés des pays occidentaux ont commis des erreurs et des crimes dans la région alors que les Occidentaux ont gardé ces crimes et accusent injustement la République islamique des crimes que leurs alliés ont commis, a dit Zarif. .

Il a réaffirmé que l’Iran était à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme et que, sans les efforts et le soutien iraniens, des conditions différentes auraient prévalu dans la région.

Il a exprimé l’espoir que les pays occidentaux seraient moins impressionnés par ces campagnes de propagande anti-Iran et adopteraient des politiques indépendantes tout en prenant des décisions sur la République islamique.

Mardi, la Chambre des communes du Canada, en adoptant un projet de loi, a suspendu toutes les négociations sur la reprise de la diplomatie avec l’Iran, a mis sur liste noire certains organes militaires iraniens et a soulevé certaines accusations contre eux.

Lors de sa visite de deux jours en Afrique du Sud, M. Zarif a déclaré que ses collègues avaient eu des entretiens avec leurs homologues sud-africains et tenu de bonnes discussions sur le commerce, les transports et la coopération bancaire.

M. Zarif a indiqué que lui et la délégation qui l’accompagnait avaient eu une réunion avec le ministre des Affaires étrangères et quatre autres ministres clés d’Afrique du Sud et avaient eu des entretiens avec un grand nombre d’experts de haut niveau des ministères sud-africains.

Faisant allusion à sa rencontre ‘bonne et constructive’ avec le président Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, tout en soulignant la volonté politique de son pays d’élargir les relations bilatérales et la coopération avec l’Iran, était engagé dans un plan d’action commun.

Il a déclaré que le président Ramaphosa a promis de donner les instructions nécessaires aux autorités sud-africaines pour explorer les moyens de promouvoir la coopération Téhéran-Pretoria et qu’une délégation d’experts sud-africains se rendrait à Téhéran dans les semaines à venir.

M. Zarif à la tête d’une délégation politico-économique est arrivé mardi à Pretoria, en Afrique du Sud, pour discuter de l’accord nucléaire iranien et des relations bilatérales.

Il a eu des entretiens avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son homologue Lindiwe Sisulu.

L’Afrique du Sud est la deuxième plus grande économie du continent africain et suite à la mise en œuvre du PAGC a fait de grands pas vers le développement des relations avec Téhéran.

Suite à la visite du président sud-africain à Téhéran en 2016, les deux pays ont pris des mesures pour le développement de la coopération dans les domaines du transport, de la navigation, du tourisme et des relations bancaires.

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