Marine le Pen a annoncé qu’elle « irait très probablement en Italie après les vacances », et a ajouté être « très demandée par la presse italienne », rapporte Europe1.
La présidente du Rassemblement national (RN, ex FN), allié de la Ligue au pouvoir en Italie, Marine Le Pen, a indiqué jeudi qu’elle se rendrait en Italie après l’été.
« Un certains nombre d’engagements auprès de grandes télévisions » italiennes. « J’irai très probablement en Italie après les vacances », a déclaré la finaliste de la présidentielle 2017 en marge d’un forum sur la sécurité au siège de son parti à Nanterre. « Je suis très demandée par la presse italienne et j’ai pris un certain nombre d’engagements auprès de grandes télévisions », a précisé la députée du Pas-de-Calais. A cette occasion, Marine Le Pen a ajouté qu’elle « exprimerait auprès de Matteo Salvini le souhait de le voir, ainsi que d’autres » responsables italiens.
Soutien au refus d’accueillir l’Aquarius. Matteo Salvini, chef de la Ligue, est le ministre de l’Intérieur du gouvernement italien de coalition entre ce parti d’extrême droite et le Mouvement Cinq Étoiles (M5S, antisystème) entré en fonctions au début du mois. La question des migrants a généré de grandes tensions diplomatiques entre la France et l’Italie, qui met au défi l’unité de l’Europe. Le RN a pour sa part soutenu le refus par l’Italie d’accueillir sur ses côtes un navire de plus de 600 migrants qui avaient été secourus au large de la Libye.
Emmanuel Macron a eu « une manière indigne de traiter les nations souveraines ». Marine Le Pen a qualifié de « gravement irresponsables » les propos du président français Emmanuel Macron, qui avait dénoncé mardi le « cynisme » et « l’irresponsabilité » de l’Italie. « C’est une manière indigne » de « traiter les nations (…) souveraines », selon elle. Rome a exigé des excuses de Paris après les propos de Emmanuel Macron jugés « inadmissibles ». Mais le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a maintenu jeudi sa rencontre vendredi à Paris avec Emmanuel Macron. Marine Le Pen a jugé « admirable la manière dont le gouvernement italien)rend aux Italiens leur fierté » et salué sa « politique dissuasive » en matière d’immigration, qui a lancé un « signal extrêmement clair à ceux qui sont les complices des passeurs ».