Le président du MoDem regrette le manque d’ambition de la limitation des cumuls dans le temps et le taux trop faible de proportionnelle retenu par l’exécutif.
A ses yeux, le compte n’y est toujours pas. François Bayrou a renouvelé ses critiques contre la réforme des institutions, mercredi 13 juin, en se disant « pas enthousiaste » vis-à-vis de certaines mesures phares de ce vaste projet voulu par Emmanuel Macron. « Je considère que l’on n’est pas au bout du chemin que l’on doit faire sur la réforme des institutions », a déclaré le président du MoDem, afin de résumer son état d’esprit, devant l’Association des journalistes parlementaires.
Dans son viseur : l’introduction d’une dose de 15 % de proportionnelle aux élections législatives. M. Bayrou, qui a longtemps plaidé pour un taux de 30 %, ne digère toujours pas le choix de l’exécutif. « On peut faire mieux et il existe des chemins pour que l’on puisse atteindre un meilleur équilibre », a-t-il estimé, espérant que le taux retenu par l’exécutif puisse être relevé lors des débats au Parlement. Sachant que l’examen du projet de loi constitutionnelle démarre en commission à l’Assemblée nationale à partir du 26 juin, avant d’être débattu dans l’hémicycle les deuxième et troisième semaines de juillet, puis au Sénat à la rentrée.