Le maire d’une ville de l’Etat de Michoacan, dans le centre du Mexique, a été abattu en pleine rue jeudi alors qu’il faisait campagne pour sa réélection, ont annoncé les autorités.
Il s’agit du deuxième homme politique assassiné en une semaine au Mexique, le 113e depuis qu’a débuté en septembre dernier la campagne en vue des élections générales du 1er juillet, qui apparaît déjà comme la plus meurtrière de l’histoire moderne du pays, selon les chiffres de la société de conseil en sécurité Etellekt.
Les Mexicains sont appelés à élire lors de ce scrutin leur prochain président et à pourvoir quelque 3.000 postes au niveau national ou local. Un autre candidat à un poste de maire a disparu mardi en pleine journée alors qu’il était sorti faire des courses dans une ville de l’Etat de Coahuila, dans le nord du pays, selon la presse locale.
La persistance de l’insécurité et de la corruption, combinée au ralentissement de l’économie, ont largement discrédité le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) au pouvoir et favorisé l’émergence du candidat de gauche Andres Manuel Lopez Obrador, favori de l’élection présidentielle.