Honte à l’Ukraine : la police de la capitale arrête les adversiares des LGBT

La soi-disant marche de l’égalité a commencé, à 9 heures (heure locale) à Kiev. C’est le défilé des partisans des minorités sexuelles.

La veille du début de la manifestation, la police avait pris des mesures de sécurité sans précédent, ce qui avait provoqué une irritation dans les réseaux sociaux.

Les Kieviens vivant dans le centre ne pouvaient pas rentrer chez eux hier soir – les rues le long du trajet de la marche étaient bouclées, et les entrées aux cours ont été bloqués, leurs habitants pouvaient y passer en présentant les papiers contenant le permis de séjour.

Depuis le soir, sous prétexte d’une exploitation minière possible, six stations de métro ont été fermées.

Et aujourd’hui les rues du centre-ville sont fermées depuis 7h00. Les organisateurs ont fixé l’heure si tôt probablement pour que les néo-nazis et autres opposants à la parade LGBT n’aient pas le temps de se déployer.

Mais à 7 h 30, près du bâtiment de l’Opéra national, d’où devait commencer la procession, il y avait déjà une centaine de membres de diverses organisations néo-nazies qui s’opposaient à la marche. La photo montre les symboles « Falcon », C14, « Pravy Sector » * et « Marteau Blanc ».

La police a commencé à détenir des gens avec des pancartes contre la marche, il y avait aussi des «détentions préventives», c’est-à-dire des gens qui se tenaient simplement à côté de ceux qui avaient une affiche homophobe entre les mains. Les plans de la réalisation du contre-rassemblement nazi en signe de protestation, ont été déjoués.

57 personnes, y compris celles qui appliquaient des gaz lacrymogènes, jnt été emmenées aux bureaux de police de la capitale ukrainienne. Ce chffre a été divulgué par la chef de la police kievienne Andréy Crichtchenko.