De Mistura s’est félicité d’une « réunion fructueuse avec le trio d’Astana

L’envoyé spécial de l’Organisation des Nations Unies pour la Syrie, Staffan De Mistura, a qualifié, mardi, de « fructueuse et constructive » la réunion à huis clos avec des responsables turcs, russes et iraniens,

en leur qualité de représentants des Etats-garants des négociations syriennes à Astana concernant la formation d’un comité constitutionnel.

 

Des sources bien informées ont indiqué à Anadolu que « De Mistura a considéré sa réunion avec les représentants des trois Etats garants du Processus d’Astana était fructueuse et constructive », sans plus de détails.

De son côté, l’envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour la Syrie, Alexander Lavrentiev, a déclaré que « les représentants des trois Etats se réuniront avec De Mistura en fin juilet prochain ».

Plus tôt dans la journée de mardi, le correspondant d’Anadolu a rapporté que la réunion a été tenue à huis clos au siège de l’ONU à Genève. Les parties réunies ont examiné la décision de formation d’un comité constitutionnel, prise lors du Sommet du Dialogue national syrien tenu à Sotchi le 30 janvier dernier.

Le secrétaire d’Etat adjoint turc aux Affaires étrangères Sedat Önal, a représenté la Turquie (comme il l’avait fait lors des réunions d’Astana). La partie russe a été représentée par l’envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour la Syrie, Alexander Lavrentiev, et la partie iranienne par le vice-ministre des Affaires étrangères Hussein Jabari Ansari.

A noter que De Mistura avait annoncé, la semaine dernière, qu’ils focalisent leurs efforts sur la formation du Comité constitutionnel en Syrie. Il avait souligné que le Régime syrien a proposé 50 noms pour ce comité, faisant état de la poursuite des efforts pour compléter la liste des candidats de la Résistance au Comité constitutionnel.

Le Comité constitutionnel est l’un des principaux résultats du Sommet de Sotchi organisé par la Russie en janvier dernier, et conçu pour reformuler la constitution en Syrie.

L’ONU espère que ce comité réussisse sa mission en réalisant une percée sur la façon de mettre fin au conflit sanglant en Syrie depuis 2011.

La Turquie, l’Iran et la Russie (Etats garants) avaient convenu de mettre en place des zones de désescalade en mai 2017 dans les provinces d’Alep (nord), de Hama (centre) et à Lattaquié (nord-ouest), dans le cadre des pourparlers d’Astana.

Une zone de désescalade a été mise en place à Idleb (nord-ouest) en septembre dernier dans le cadre du même accord.