Le ministre italien des Affaires étrangères a souligné l’importance de la préservation de l’accord sur le nucléaire iranien officiellement connu sous le nom de Plan d’Action Global Commun (PAGC).
Enzo Moavero Milanesi, lors d’une rencontre avec le président du Conseil stratégique iranien des relations étrangères, Kamal Kharrazi, mardi soir à Rome, a déclaré que la position de l’Union européenne (UE) était de soutenir totalement le PAGC.
Comme l’a dit M. Milanesi, le PAGC est un accord important pour la non-prolifération des armes nucléaires, et c’est aussi un succès pour préserver la sécurité régionale et servir les intérêts de la communauté internationale.
Après la réunion, l’Iranien Kharrazi a déclaré à l’Agence de presse de la République islamique (IRNA) que les deux parties avaient des entretiens sur des questions bilatérales et sur la question du PAGC.
«Les pays européens font des efforts pour protéger le PAGC après le retrait unilatéral du 8 mai des Etats-Unis», a déclaré M. Kharrazi.
Cependant, l’Iran a réclamé des garanties fermes et fiables pour préserver l’accord nucléaire de 2015 et estime que la position politique n’est pas suffisante, a noté M. Kharrazi, ajoutant que l’Italie, premier partenaire commercial de l’Iran en Europe, s’efforçait d’atteindre cet objectif.
Il espérait en outre que l’Italie et d’autres pays européens travailleraient sur un mécanisme pratique à cet égard.
Kharrazi a ajouté que les Européens comprennent bien que non seulement les intérêts économiques mais aussi ceux de sécurité sont derrière la préservation de l’accord nucléaire iranien, parce que si le PAGC est brisé, de mauvais événements se produiront dans la région qui affecteront également les voisins régionaux qui sont les Européens.
Il a ajouté que le monde avait changé et que la paix, la sécurité et le développement dans la région seraient impossibles sans la coopération de l’Iran.
«Les acteurs clés de la région devraient être prêts à négocier pour adopter une position juste sur les développements régionaux», a ajouté M. Kharrazi, ajoutant que l’Italie pouvait jouer un rôle important dans cette relation.
Le haut responsable iranien a exprimé l’espoir que le nouveau gouvernement italien et l’Iran élargiraient les relations bilatérales.
Kharrazi, qui se trouve actuellement dans la capitale italienne, doit rencontrer les officiels du Vatican mercredi.
Plus tard, il partira pour l’Espagne pour s’entretenir avec les autorités espagnoles sur les questions d’intérêt mutuel.
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