La Chine a appelé mardi les Etats-Unis à être plus rationnels concernant l’actuelle question commerciale et à cesser de nuire aux intérêts des autres et d’eux-mêmes.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang a fait ces remarques lors d’un point de presse régulier en réponse à une question concernant le récent discours du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo lors du Club économique de Détroit.
Selon certaines informations, M. Pompeo a accusé la politique économique et commerciale de la Chine concernant la question commerciale dans son discours prononcé lundi et a déclaré que les Etats-Unis répondraient pour « protéger la propriété américaine ».
« Le porte-parole du ministère du Commerce a déjà indiqué la position solennelle de la Chine concernant l’économie et le commerce », a affirmé M. Geng, indiquant que les Etats-Unis avaient confondu le bien et le mal, et que le but des accusations était de dissimuler leur politique d’unilatéralisme et de protectionnisme.
« Traitant le consensus atteint par les deux parties avec un mépris total, les Etats-Unis ont tergiversé et ont finalement fait éclater une guerre commerciale », a indiqué M. Geng, réitérant que cette démarche faisait non seulement baisser la confiance, mais nuisait également aux intérêts des peuples chinois et américain, à ceux des entreprises des deux pays et aux intérêts du peuple du monde entier.
« La Chine ne veut pas de guerre commerciale, mais elle n’en a pas peur », a déclaré M. Geng, soulignant que la Chine continuerait de prendre des mesures efficaces pour sauvegarder les intérêts de la nation et de son peuple et maintenir fermement la mondialisation économique et le système commercial multilatéral.
« Peu importe les changements de l’environnement externe, la Chine suivra le rythme établi, adhérera à la vision du développement pour le peuple, fera avancer inébranlablement la réforme et l’ouverture, promouvra le développement économique de haute qualité, et accélérera le développement d’une économie moderne », a indiqué M. Geng.