La Première ministre norvégienne, Erna Solberg a réitéré mardi que son pays exigeait la préservation de l’accord nucléaire iranien et poursuivait sérieusement la question.
Lors d’une rencontre mardi à Oslo avec le Chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Madame Solberg a qualifié l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien d’un acquis important pour le monde, affirmant que la Norvège cherchait sérieusement à préserver l’accord.
Elle a également exprimé sa satisfaction de sa récente rencontre avec le Président iranien Hassan Rohani aux Nations Unis.
Qualifiant de complexe la situation au Moyen-Orient, elle a déclaré que la politique de son pays constituait à soutenir la paix et la sécurité, à fournir des aides humanitaires et à trouver des solutions pacifiques aux différends dans la région.
Le responsable iranien, Ali Akbar Salehi a quant à lui déclaré que les mesures européennes contre les politiques américaines à l’égard de l’accord nucléaire étaient insuffisantes et a souligné que la préservation de l’accord, également connu sous le nom du Plan d’action global commun ( PAGC) exigeait une position ferme, notamment de la part de l’Europe face aux politiques de Trump.
Il a également appelé au développement et au renforcement des relations bilatérales avec la Norvège, notamment dans les secteurs économique, commercial et de l’investissement.
Salehi a également tenu une rencontre avec le Secrétaire général des Nations Unies. Réitérant son soutien explicite au PAGC, M. Guterres a évoqué ses entretiens avec les pays restés dans l’accord, affirmant que l’accord international jouait un rôle efficace dans le maintien de la sécurité mondiale, en particulier des traités de non-prolifération.
Le président de l’OIEA est entré en tête d’une délégation en Norvège afin de participer à Oslo Forum suite à l’invitation du gouvernement norvégien.