Le retrait de Washington du Conseil des Droits de l’Homme est un coup dur pour sa réputation

Le ministère russe des Affaires étrangères a considéré, mercredi, que le retrait des Etats-Unis du Conseil des Droits de l’Homme représente « un coup dur à la réputation du pays dans ce domaine ».

Ceci intervient au lendemain de l’annonce de la représentante permanente américaine au sein de l’ONU, Nikki Haley, du retrait officiel de son pays du Conseil, sous prétexte de « partis pris contre Israël et de l’absence de réforme au sein du conseil égoïste et hypocrite ».

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a indiqué que « Washington a ignoré non seulement le Conseil mais aussi tous les Comités des Nations Unies et les institutions liées ».

L’agence de presse russe Sputnik a rapporté citant Zakharova que « la mesure américaine n’était pas une surprise pour la partie russe ».

Elle a également exprimé le souhait de son pays de voir le Conseil de l’ONU poursuivre efficacement son activité même après le retrait des Etats-Unis.

« Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a travaillé par le passé et l’a fait efficacement sans les Etats-Unis, et nous espérons qu’il fonctionnera dans le futur au même rythme », a-t-elle déclaré.

Le délégué de la Russe à l’ONU, Vassili Nebenzia, a souligné, mercredi, que Moscou a déposé sa candidature aux élections du Conseil des droits de l’Homme de l’organisation internationale pour le mandat 2021-2023.

Le mandat de la Russie audit conseil avait pris fin le 31 décembre 2016 et elle n’a pas été réélue lors d’un vote de l’Assemblée générale de l’ONU.

Dans le même ordre d’idées, l’attaché de presse de la mission a déclaré, selon l’agence de presse russe Sputnik, «La Russie continuera son œuvre constructive au sein du Conseil des droits de l’Homme dans le but de préserver l’égalité et la, coopération dans le domaine des droits de l’Homme ».