L’Elysée va continuer à respecter ses engagements au sein de l’accord nucléaire

Le Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, François Delattre, a qualifié l’accord iranien de résultat du multilatéralisme, affirmant que la France continuerait à respecter son engagement tant que l’Iran se conformerait à cet accord.

S’adressant à la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, M. Delattre a déclaré que la mise en œuvre du cadre de la résolution sur les conflits internationaux est très importante.

«Promouvoir le multilatéralisme et le rôle de l’ONU à cet égard et respecter la réglementation internationale sont deux approches qui nous attendent», a-t-il ajouté.

La résolution 2231 adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU a mis le sceau d’approbation sur l’accord nucléaire iranien connu sous le nom de plan d’action global commun (PAGC), a-t-il réitéré.

Ailleurs dans ses remarques, Delattre a qualifié le PAGC de fruit de la détermination, du pragmatisme et du réalisme de la communauté internationale.

Le 8 mai, le président américain Donald Trump a retiré son pays du PAGC sous prétexte du non-engagement de l’Iran et de son prétendu soutien au terrorisme. Il a également promis de rétablir les sanctions contre l’Iran.

La Russie, la Chine et d’autres membres du G5 + 1, tout en critiquant la sortie américaine, ont annoncé qu’ils resteraient dans l’accord. L’Iran a fixé une date limite à l’Europe pour trouver des moyens appropriés de sauver l’affaire.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré plus tôt que la question de l’adhésion de l’Iran au PAGC dépendait des mesures à prendre par les pays européens, la Russie et la Chine.

«Nous attendons de voir si les autres parties à l’accord, y compris les Etats européens, la Russie et la Chine, seront en mesure de compenser la sortie des Etats-Unis de l’accord et de s’assurer que l’Iran bénéficiera du PAGC.»