Lavrov et Darif discutent du plan d’action global de l’accord sur le nucléaire iranien

Les ministre des Affaires étrangères russe et iranien, ont discuté lundi, du plan d’action global commun relatif à l’accord sur le nucléaire ir nien, ont rapporté des médias russes.

Selon la chaîne de télévision « Russia Today », les deux ministres ont eu un entretien téléphonique.

Citant le bureau de presse du ministère russe des Affaires étrangères, la chaîne a rapporté que « les deux parties ont discuté des questions portant sur la coopération bilatérale ».

Le Bureau de presse a ajouté que Lavrov et Darif ont « échangé leurs points de vue sur les questions internationales et régionales de l’heure, tout particulièrement, le plan d’action global commun du programme du nucléaire iranien et les préparatifs engagés en prévision de la cinquième conférence internationale de la Mer Caspienne ».

Vendredi dernier, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, avait indiqué que son pays se retirera du plan d’action global commun relatif au programme nucléaire iranien, au cours des prochaines semaines.

Le haut diplomate iranien avait fait cette déclaration au cours d’une réunion tenue le jour même par les représentants de la Chine, de la Russie, de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de l’Union européenne, à la demande pressante de l’Iran, dans la capitale autrichienne Vienne, où ils ont réaffirmé leur engagement à nouveau de leurs pays à respecter l’accord conclu en 2015, dans le cadre de ce qui est appelé « Le plan d’action global commun»

Hier dimanche, Darif avait annoncé que l’objectif de Washington consiste à pousser l’Iran à sortir de l’accord nucléaire, relevant que les Etats-Unis s’emploient à propager les allégations mensongères et mènent une guerre psychologique contre l’Iran jusqu’à la réalisation de cet objectif.

Le 8 mai dernier, le président américain, Donald Trump, avait annoncé le retrait des Etats-Unis d’Amérique de l’accord global relatif au programme nucléaire iranien et la réimposition de l’ensemble des sanctions suspendues après la conclusion de l’accord en 2015.

De son côté, l’Union européenne et d’autres pays européens, au premier rang desquels figurent la France et le Royaume-Uni, ont rejeté le retrait de l’accord nucléaire.

Ils ont confirmé la poursuite de l’accord tandis que l’Iran avait annoncé qu’elle continuera à respecter l’accord en contrepartie de l’engagement des pays européens et l’offre de garanties de Téhéran.