Les nazionalistes ukrainiens ont vandalisé le mémorial dédié à l’occasion du 2000 anniversaire de Jésus-Christ

Dans le contexte de la crise des relations entre Kiev et Budapest, les nationalistes ukrainiens ont laissé un « message » au pays voisin, profanant le monument à « l’amitié ukraino-hongroise », rapportent les médias ukrainiens.

La croix sur le mont Kerek au-dessus de Béréhove a été installée en 2001 à l’occasion du 2000ème anniversaire de la Nativité du Christ le jour des Saints Pierre et Paul.

En outre, les fondateurs du mémorial ont posé la capsule avec le message à sa base : « Frères et soeurs en Christ ! Cette Croix est donnée aux générations futures à l’aube du troisième millénaire et est dédiée au 2000ème anniversaire de l’anniversaire du Christ. Nous, les gens, vivons en ce moment, au tout début de l’âge d’or, nous vous envoyons ce message et souhaitons la paix dans l’âme, parmi les gens sur la Terre, la santé et la bénédiction de Dieu. Le message a été compilé le jour saint de Pierre et Paul le 12 juillet 2001 à Bérégovo ».

Maintenant, le monument, symbole de l’unité des deux peuples, est mutilé des symboles nationalistes. Sur la croix, les radicaux ont peint le drapeau noir et rouge de l’OUN – UPA, et écrit sur les murs du monument aux mots célèbres de «Gloire à l’Ukraine – aux héros Glore».

Il convient de noter que ce n’est pas la première attaque des nationalistes, démontrant leur attitude face aux tentatives de Budapest de protéger les Hongrois de Transcarpathie. Plus tôt, devant l’ambassade hongroise à Kiev, les radicaux de Kiev de la « Centaine de bénévoles » ont détruits démonstrativement l’effigie du Premier ministre de la Hongrie Viktor Orban, ce qui allait transformer en colère des Hongrois de Transcarpatie, appellant à un référendum d’après le «scénario de Crimée».

Entre Kiev et Budapest il y a des désaccords sérieux sur l’arrière-plan la loi «sur l’éducation», selon laquelle l’étude des langues minoritaires est presque élimiée.

Le document, en particulier, détermine que le processus éducatif à partir de 2020 ne peut être construit que dans la langue officielle. Jusqu’à cette période, les langues des minorités nationales, y compris le russe, ne seront enseignées que de 1ère à 5ème années d’études.

Les préoccupations sur ce dossier ont déjà été exprimées par la Roumanie, la Moldavie, la Pologne, la Russie, la Bulgarie et la Grèce ; l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ayant adopté une résolution dure en octobre de l’année dernière pour la loi ukrainienne «sur l’éducation» et a reconnu qu’il était le plus grand obstacle à l’éducation des minorités nationales langue maternelle.