Le président des États-Unis Donald Trump a l’intention lors d’une réunion avec Vladimir Poutine de parvenir à un accord qui aiderait à retirer les troupes américaines de la Syrie dès que possible. Cela a été rapporté par CNN en référence à des sources diplomatiques.
Selon CNN, Trump a discuté de cette question lors d’une réunion à la Maison Blanche avec le roi Abdallah II de Jordanie.
Selon le plan de Washington, les autorités américaines pour permettre à la Syrie de reprendre le contrôle sur le territoire à proximité de la frontière jordanienne en échange d’une garantie à la Russie que Damas ne poursuivra pas les rebelles qui y sont basés, en leur permettant de quitter la région.
Trump prévoit également que la Russie va créer une désescalade de la zone dans le sud-ouest de la Syrie, ne permettant pas d’obtenir des forces pro-iraniennes.
L’éviction de l’Iran de la Syrie est un élément clé du plan du président américain de « se retirer de la Syrie », selon des sources.
« Le monde doit commencer à s’entendre », a-t-il déclaré.
Trump a également exprimé l’espoir que la rencontre avec Poutine à Helsinki réduira les tensions dans les relations et initiera une coopération constructive. Comme l’a déclaré le représentant de la Maison Blanche, Lindsey Walters, le président américain espère que le sommet améliorera le monde et augmentera le niveau de sécurité.
Le représentant de la Maison Blanche a de nouveau souligné que Trump était convaincu qu’il n’y avait pas d’interférence avec les élections par la Russie.
Répondant à la question des journalistes, le président américain demandera-t-il à son homologue russe de renvoyer la Crimée en Ukraine? Walters a déclaré qu’elle ne se présenterait pas.
À son tour, le démocrate du Congrès, Adam Schiff, craint que la rencontre des présidents américain et russe à Helsinki soit un coup porté à l’OTAN et un «cadeau pour le Kremlin». Selon lui, Trump à la réunion devrait s’opposer ouvertement à « l’ingérence » de Moscou dans les élections américaines.
« Mais je crains qu’au contraire le sommet ne soit un nouveau coup porté à l’OTAN et à nos alliés et devienne un cadeau pour le Kremlin », indique le Washington Post citant la déclaration du député.
En Russie, ils ont également commenté la prochaine réunion.
Le Représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations Unies, M. Vasily Nebenzia, a exprimé l’espoir qu’après le sommet, un dialogue actif aura lieu à d’autres niveaux. À son avis, cela a été mûr depuis longtemps, Moscou se félicite de la décision de Washington de tenir la réunion.
« Quand nous sommes d’accord sur quelque chose, le monde respire plus paisiblement », a ajouté Nebenzia.
Selon le diplomate, « il était très difficile pour le président Trump d’accepter cette réunion en tenant compte de la situation interne du pays ».
Poutine et Trump se sont rencontrés deux fois auparavant : il y a un an dans les champs du G20 en juillet à Hambourg, puis au Vietnam en novembre 2017 au sommet de l’APEC.
La réunion bilatérale des dirigeants cette fois n’est pas liée aux événements internationaux, de sorte que le prochain sommet puisse être considéré comme le premier à part entière.