Le capitaine du Lifeline est accusé par Malte d’avoir enfreint les règles en refusant notamment de se plier aux ordres des garde-côtes libyens.
Le capitaine du navire humanitaire Lifeline, arrivé mercredi à Malte avec à son bord plus de 230 migrants, va être entendu lundi par un tribunal maltais, a indiqué vendredi un porte-parole du gouvernement maltais. Le capitaine de ce navire, affrété par l’ONG allemande éponyme, a été accusé par les autorités maltaises et italiennes d’avoir enfreint les règles en refusant notamment de se plier aux ordres des garde-côtes libyens.
Le navire sous séquestre. Il avait déjà été interrogé mercredi et jeudi, mais laissé en liberté. Son bateau reste sous séquestre et sous surveillance, a ajouté ce porte-parole. Les autorités maltaises ont par ailleurs indiqué avoir terminé leurs opérations de contrôle des migrants débarqués mercredi, et que les pays ayant accepté de les accueillir vont maintenant procéder à leurs propres contrôles. Huit pays européens accueilleront certains de ces migrants : Malte, Italie, France, Espagne, Portugal, Luxembourg, Belgique et Pays-Bas. La Norvège a également indiqué être prête à en accueillir.