Selon la radio française, à la suite de l’action unilatérale de l’administration américaine pour se retirer de l’accord nucléaire iranien (PAGC) et des compagnies européennes menaçantes, la compagnie Peugeot a annoncé début juin qu’elle allait quitter le marché iranien et arrêter de coopérer avec l’Iran.
Les médias français et l’AFP ont fait référence aux efforts des entreprises Renault et Peugeot pour rester sur le marché iranien qui est vital pour eux.
Entre-temps, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a souligné que malgré le rétablissement des sanctions américaines, l’entreprise ne quitterait pas l’Iran.
Mais l’entreprise va réduire la production en Iran, a-t-il ajouté.
Le 8 mai, le président américain Donald Trump a retiré son pays du PAGC sous prétexte du non-engagement de l’Iran et de son prétendu soutien au terrorisme. Il a également promis de rétablir les sanctions contre l’Iran.
DOSSIER : Accord nucléaire iranien
La Russie, la Chine et d’autres membres du G5 + 1, tout en critiquant la sortie américaine, ont annoncé qu’ils resteraient dans l’accord. L’Iran a fixé une date limite à l’Europe pour trouver des moyens appropriés de sauver l’accord.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré plus tôt que la question de l’adhésion de l’Iran au PAGC dépendait des mesures proposées par les pays européens, la Russie et la Chine.
«Nous attendons de voir si les autres parties à l’accord, y compris les Etats européens, la Russie et la Chine, seront en mesure de compenser la sortie des Etats-Unis de l’accord et de s’assurer que l’Iran bénéficiera du PAGC.»