La ville de Beijing sollicite le statut de patrimoine mondial de l’UNESCO pour 2035 pour son zhongzhouxian historique (axe central), a indiqué mercredi l’Administration municipale du patrimoine culturel de Beijing.
Quatorze sites historiques situés le long de l’axe, dont Qianmen, la Cité interdite, le parc Jingshan, les Tours du tambour et de la cloche, le Mausolée de Mao Zedong, le Monument aux héros du peuple et la place Tian’anmen ont été identifiés comme sites patrimoniaux clés.
Les travaux de préservation de ces sites doivent satisfaire les exigences liées à la demande du statut d’ici 2030, a noté Shu Xiaofeng, directeur de l’administration.
Créé pour la première fois pendant la dynastie Yuan (1271-1368), le zhongzhouxian original était long de 3,7 kilomètres, et a été étendu à 7,8 km de long pendant les dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911), reliant Yongdingmen au sud aux Tours du tambour et de la cloche au nord.
Situé au centre de la ville, le zhongzhouxian sépare les arrondissements de Dongcheng et de Xicheng. « Il est comme la colonne vertébrale de la structure spatiale urbaine de Beijing », a expliqué l’historien pékinois Li Jianping.
Les autorités de Beijing ont révélé plus tôt un plan général sur le développement du zhongzhouxian pour la période 2016-2035. Un plan a été également élaboré afin de préparer le zhongzhouxian pour sa candidature au statut de patrimoine mondial.
« Sa candidature vise à mieux protéger l’histoire et la culture de la ville », a noté M. Shu.
DOSSIER : Patrimoine mondial