Frans Van Houten, le patron du groupe industriel néerlandais Philips, se dit « particulièrement inquiet pour la compétitivité de ses activités au Royaume-Uni », et notamment en ce qui concerne ses usines, rapporte le quotidien Les Echos citant l’agence Bloomberg.
Philips possède un site spécialisé dans la fabrication de produits pour bébés.qui emploie 1.500 personnes à Glemsford, au Nord de Londres.
Selon le PDG, les frais additionnels à l’export, qui s’appliqueraient en cas de sortie de l’union douanière, « pourraient s’élever à près de 10 % des ventes « , ce qui constitue selon lui une menace très sérieuse pour cette usine.
Plusieurs grands groupes ont déjà fait part de leur inquiétude dans l’éventualité d’un «Brexit dur». Airbus mais aussi Jaguar ou encore BMW ont notamment prévenu qu’elle pourrait quitter le pays. Selon une étude du cabinet Oliver Wyman, le Brexit pourrait coûter 69 milliards d’euros par an à l’ensemble des entreprises exportatrices, si des barrières douanières sont à nouveau érigées entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Les sociétés britanniques seraient les plus touchées.