“Une population maltraitée” : Mélenchon justifie les violences à Nantes

Invité du Grand Rendez-vous d’Europe 1 en partenariat avec CNews et Les Échos, Jean-Luc Mélenchon est notamment revenu sur les violences urbaines qui touchent Nantes depuis le début de la semaine.

Selon Jean-Luc Mélenchon, les émeutes qui ont suivi la mort d’Aboubakar Fofana, à Nantes (Loire-Atlantique), résultent de « l’exaspération » d’une « population maltraitée ». « Le point de départ c’est une population qui est maltraitée et qui ensuite se trouve confrontée à des forces de l’ordre exténuées, trop armées, et (qui) en viennent à des gestes qu’ensuite toute la profession déplore », a expliqué le chef de la France Insoumise au Grand Rendez-vous d’Europe 1/CNews /« Les Échos », dimanche 8 juillet.

« On n’est pas dans un rodéo »
Et de poursuivre, assurant que le jeune homme tué, qui était recherché par la police, « ne méritait pas de mourir », et que le policier auteur du tir mortel « a gravement manqué à son devoir ». « Quand on est dépositaire de l’autorité publique, de la violence légitime de l’État et qu’on est armé, on a un devoir particulier, on n’est pas dans un rodéo, on n’est pas dans un roman de cowboys », a-t-il poursuivi.

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« Premièrement (le policier) a tiré (…) deuxièmement il a menti, et qui sont ceux qui ont menti avec lui et qui étaient là et qui ne l’ont pas dit ? (…). Je continue à considérer que quand les gens sont moins malheureux, ils sont moins méchants », a conclu le député des Bouches-du-Rhône.