Tout s’accélère pour la Première ministre britannique Theresa May, alors que la réussite du Brexit repose sur le timing.
« The clock is ticking » : c’est la façon très imagée des Britanniques pour dire que l’heure tourne, que les aiguilles de l’horloge s’emballent… et c’est particulièrement vrai pour ce qui est du Brexit !
Dernier rebondissement de deux ans de valses-hésitations post-référendum décidant de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne : Boris Johnson le très ardent défenseur d’un Brexit dur et chef de la diplomatie, vient de remettre sa démission… Il s’apprête, possiblement, à contester le leadership du parti à la Première Ministre conservatrice, Theresa May… Dimanche soir, c’était le négociateur en chef côté britannique David Davis, qui avait filé à l’anglaise, en présentant dimanche 8 juillet sa démission à la Première Ministre Theresa May, au motif qu’elle trahissait les idéaux du « vrai Brexit » et affaiblissait la position de négociation de Londres.
Un départ fracassant, deux jours après une réunion de Theresa May avec ses ministres qui avait abouti à l’annonce d’un accord sur la volonté de maintenir une relation commerciale post-Brexit étroite avec l’Union européenne. Peu importe que « M. Non » le bien-nommé ait été progressivement mis sur le touche des vraies négociations avec Michel Barnier, tant elles piétinaient, au profit de son conseiller sur le Brexit.